Le professeur Gaston Marcotte de la Faculté d’éducation de l’Université Laval fonda en 2001, le Mouvement Humanisation en collaboration avec des collègues, des amis et des étudiants. La raison d’être de ce mouvement éducatif était de faire respecter le droit naturel et inaliénable des enfants et des adolescents à une éducation humanisante puisque les humains naissent qu’en potentiel.
Voici les idées maîtresses que ce mouvement a développées et défendues au cours de son existence :
- Tous les humains font partis intégrante d’Homo sapiens, la dernière espèce vivante du genre humain qui vit sur une planète aux espaces et aux ressources limités.
- Tous les humains sont, de nature, une fin en soi, donc leur souverain bien et digne d’un respect inconditionnel donc, une valeur intrinsèque absolue, fondement de toutes les normes.
- Tous les humains aspirent à vivre heureux au cours de leur unique et brève existence.
- Le bonheur a de multiples exigences qui découlent des différentes caractéristiques de l’être humain à toutes les étapes de sa vie puisque c’est un processus évolutif.
- Les humains sont des êtres grégaires (sociaux) et naturellement égocentriques qui doivent trouver une philosophie de vie qui favorisent le vivre-ensemble dans la paix, la solidarité et le bonheur.
- Une philosophie humaniste est propice à l’épanouissement de l’être humain.
- Malgré toutes nos connaissances théoriques et pratiques, il n’existe pas encore de programme d’humanisation fondé sur une conception naturelle, rationnelle, scientifique et à jour de la commune nature des êtres humains.
- Il y a urgence d’élaborer un programme d’humanisation permettant d’actualiser chacune des dimensions de l’être humain et dont le cœur serait la dimension morale.
- La conscience est la caractéristique essentielle des êtres humains.
Après avoir élaboré un paradigme complexe de la nature humaine fondé sur le respect de la dignité humaine, le Mouvement Humanisation a mis fin à ses occupations en juillet 2022.
La tâche de la mise en place de ce projet local (à portée universelle), revient maintenant à la classe politique. Pour l’avancement de ce projet, les médias ont un rôle central à jouer auprès de toutes les institutions gouvernementales consacrées au bien commun.